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CENTRAFRIQUE : La verité qu'on peut retenir de la fuite ou retrait d’A.Hissen et GAYE, dixit E.SINGA

17 Août 2016

Brazzaville 17/08/2016 : Arrestation manqué d’Abdoulaye Hissen les en-dessous :

La République Centrafricaine depuis ces derniers temps a connu plusieurs agitations, allant dans le sens de la déstabilisation d’une part, et de la partition d’autre part, ayant fait couler des encres et des salives dans les medias nationaux et internationaux. Le peuple centrafricain dans son ensemble s’interroge sur ces paradoxes qui apparaissent floues pour bon nombre de nos compatriotes. Le Groupe des patriotes centrafricains se montre le plein devoir d’aller plus loin dans les investigations et de retracer les faits aux fins d’éclairer le public centrafricain.

Pour y parvenir plusieurs actes numérotés sont soulignés, il s’agit de :

Acte 1 : la République Centrafricaine vient connaitre un nouveau ambassadeur en la personne de Monsieur BADER qui vient de remplacer le sortant Charles malinas, voyant le profil de ce nouveau ambassadeur français qui a fait bon nombre des pays Africains qui ont connu des crises militaro-politiques comme la cote d’ivoire, la somalie et le soudan du sud. Des interrogations se posent de tout horizon, pourquoi la France aurait-elle choisi ce dernier pour l’envoyé en Centrafrique ? Il n’y a-t-il pas une intention maléfique derrière ? Seul l’avenir pourra en décrire plus son rôle et sa mission officieuse en Centrafrique. Car voyant les faits actuels les paradoxes se posent.

Acte 2 : il y’a plus d’un mois, l’ancien leader du MLCJ, Abackar SABONE s’est prononcé en nom de l’ex-coalition séléka en exigeant au Gouvernement un dialogue avant le processus désarmement démobilisation, réinsertion et rapatriement, qui pour lui ne pourraient pas atténuer aux problèmes de l’heure. Il faut un vrai dialogue politique avec les vrais acteurs de la crise, a-t-il souligné sur la Radio France Internationale.

Pourquoi la coalition séléka exige avant tout un dialogue ?

Qu’attend-t-elle de ce dialogue « Front » qu’elle exige coute que coute ? bien que l’image de Sabone est sombre pour certains leaders de la séléka, qui se disent ne le reconnaissent pas comme un de les leurs, mais cette même intervention a été sifflées dans les oreilles d’un certain nombre de journalistes qui ont côtoyé Noureddine Adam. D’autres part Alkatim du MPC bien qu’étant absent à la récente visite du Chef de l’Etat Faustin Archange TOUADERA a bel et bien souligné les propos de Sabone que son Mouvement est prêt pour le « Dialogue ». Si on essaye de résumer, les ex-séléka s’attendent à un dialogue politique.

Acte 3 : au grand étonnement de tout le monde à Bangui, le Général de Brigade Jean Francis BOZIZE, fils de l’ancien Président, le Général d’Armée François BOZIZE YANGOUVOUNDA, a débarqué sur le sol Banguissois après trois années d’absence en asile politique à côté de son Père, ce dernier aurait participé à la signature de l’accord de paix de Nairobi, signé entre son père et la coalition séléka en tête Michel Djotodia et Nourédine Adam. Arrivée à Bangui ce dernier a pris le courage de se rendre personnellement à la MINUSCA, détenant une copie du mandat d’arrêt international délivré en son encontre par le Doyen des Juges.

Arrivée sur les lieux, il a été arrêté et remis aux autorités centrafricaines, qui par erreur n’ont pas caché leur intention de voler au secours de ce derniers dans un communiqué de presse prônant du bénéfice au droit de défense et de présomption de justice. A la fin cet acte est confirmé par le tribunal de grande instance de Bangui sous motif d’une libération provisoire en attendant la poursuite d’enquête. Par conséquent des murmures au sein du camp de la coalition séléka, qui aurait accusé le Chef de l’Etat Faustin Archange Touadera de son affinité avec les proches du régime de Bozizé, d’où dans les dires certains observateurs prônent du régime Touadera un régime bis du KNK.

Acte 4 : en marge de l’arrestation de Francis Bozizé, une délégation du FRPC à Bangui conduit par Abdoulaye Hissen et Aroune GAYE très actifs dans les crises au PK5 sont reçus par le Chef de l’Etat au Palais de la Renaissance. Le contenu de leur concertation est resté discret, sauf le Chef de l’Etat ou ces derniers pourraient révéler leurs dires. Des partisans de Francis Bozizé ont utilisé les images de cette rencontre publiée par la Presse Présidentielle sur les réseaux sociaux aux fins de mettre en cause la responsabilité du Gouvernement dans l’arrestation de Francis Bozizé et accuse le Chef d’Etat d’être dans le complot avec la communauté internationale.

Subitement dans la nuit du vendredi 12 Aout, plus de trois véhicules bien armés avec des hommes ont décidé de quitter la ville de Bangui à une heure tardive, pour le nord arrivée au niveau de la barrière au PK12, ces hommes ont connu une résistance de la part des gendarmes puis après à Damara ou ils étaient interceptés par la MINUSCA au niveau de Galafondo. Dans les première versions Aroune gaye, Abdoulaye Hissen auraient été arrétés, plustard après la MINUSCA dans un communiqué de presse annonce avoir mettre la main sur sept (7) hommes dont Tidjiani un proche de Noureddine Adam,bléssé lors des combats. Hissen et gaye quant à eux auraient pris fuite pour rejoindre leur base à kaga bandoro. Informé de leur arrivée à Bandoro, leurs éléments au PK5 ont manifesté leur joie par des tirs d’arme qui réveille toute la capitale.

Dit-on qu’est ce qui a été arrêté entre le Chef de l’Etat, Gaye et Hissen pour occasionner leur départ prématuré ?

Auraient –ils convaincu le Chef de l’Etat d’abandonner PK5 en vue de rejoindre leur base à Kaga Bandoro en attente du lancement du DDRR ?

Si oui, peut être les éléments au niveau de la barrière PK12, n’ont pas reçu les informations sur le déplacement de ces derniers provenant de la part des autorités par conséquent en retrouvant les effets militaires dans leurs véhicules et les ripostes ont dégénéré tous pour chuter à Sibut et provoquer l’intervention de la MINUSCA, qui pour éviter le pire à jouer le jeu du pyromane et du pompier ?

Si non pourquoi ils sont partis sans pour autant informer le Chef de l’Etat alors qu’ils les avaient bien reçu ?

Et si la MINUSCA a réellement arrêté Gaye et Hissen pourquoi les laisser partir ?

dit –on qu’une collaboration existaient en amont entre ses derniers pour les épargner en avale ?

Ces multiples interrogations pourront conduire chacun de nous à travailler son génie créateur pour répondre au problème de l’heure. En outre les intentions ouvertement manifestées par le Gouvernement dans les déclarations successives du porte-parole du Gouvernement et du Ministre de la Sécurité ne démontrent pas ouvertement la chasse aux sorcières ? N’est-il pas le renouvellement du conflit qu’on a connu hier entre le régime de Bozizé contre la séléka transformé aujourd’hui en conflit pro Bozizé bis,qui entourent Touaderaaux séléka bis car les MEME causes produisent les mêmeseffets. On voit les mêmes visages qui s’affrontaient hier qui s’affrontent à nouveau aujourd’hui. Sauf le Chef de l’Etat peut sauver cette situation car c’est lui le Président de la République.

Le cas contraire c’est d’accepter ces conditions, s’il s’agit d’arrêter tous les leaders de la coalition séléka, la seule réponse c’est de leur déclarer la guerre à l’oppose s’il s’agit de faire paix avec la séléka cela pourrait aller dans le sens du dialogue qualifiés pour certains des signes de faiblesse.

La sagesse triomphe et seule le Chef de l’Etat peut garantir cette situation qui prévaut aux fins d’éviter le pire des pires.

Les Patriotes Centrafricains.