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LES FORCES OUGANDAISES ET AMÉRICAINES
Il se passe depuis quelque chose dans les régions Est du pays, là où les éléments de Joseph KONY de la rébellion LRA sévissent depuis plusieurs années. les exactions de ces bandits de grand chemin refont surface il y’a quelque jours avec les enlèvements des populations, le pillage et l’incendie des villages dans les localités de Rafai, Zémio, Bakouma, Nzako, Mingala et près de Bria, des villes considérées étant des zones minières du pays.
A en croire quelques rescapés de cet enlèvement, les rebelles de Kony sont ravitaillés presque tous les jours en avion, enluminé de la couleur du drapeau de l’Ouganda voire des Etats-Unis. Un habitant du village Mabo, près de Nzako qui a échappé des mains des éléments rebelles, a témoigné que dans la nuit la nuit du lundi 22 février, les éléments de la LRA l’a enlevé avec plusieurs autres personnes du même village et les ont emporté avec tous ces biens.
Un autre paysan a témoigné pour sa part que plusieurs éléments de la LRA investissent leur village, prennent des gens en otage en destination de la foret où ils transportent leur objets volés. Ils intimident, molestent et rançonnent les vieillards, tirent en l’air. A ce niveau, ils procèdent au pillage systématique des produits pharmaceutiques et des produits de première nécessité des boutiques du village.
Avant de s’évader dans la foret, dans leur campement, les assaillants vérifient chaque maison pour se rassurer de n’y avoir rien laissé. C’est à ce moment précis que les chefs d’opération déclarent aux vieillards qui sont abandonnés: » Nous sommes les rebelles de KONY et fidèles à lui. Depuis notre arrivée ici en Centrafrique, nous ne nous sommes pas pris aux forces ougandaises et américaines, nous avons cherché à vivre en paix avec eux, c’est eux qui nous ravitaillent, nous sommes très indignés que les séléka entre en complicité avec la MINUSCA contre NOUS.
Encore plus la MINUSCA vient d’installer ses hommes à Bangassou qui sillonnent les axes Bakouma afin de nous localiser et procéder arbitrairement aux arrestations et récupération de nos officier.
En effet notre objectif demeure les lancements des offensives contre l’Ouganda que nous voulons conquérir à tout prix. C’est cette indignation qui nous pousse à mener des représailles contre la population centrafricaine et ce n’est que le début, nous reviendront encore tant que les séléka et les casque bleus cherchera à nous importuner.
Nous vous demandons de transmettre ce message de manière intégrale aux autorités centrafricaines et celles de la MINUSCA « .
Juste après ces propos, les assaillants vont prendre la voie du retour tout tirant en l’air, avec gens transportés à mains ligotées, en portant des objets lourds.
« La présence des éléments de LRA est effective. Ils sont nombreux (indéterminés) . Certains sont habillés en tenues militaires et d’autres en tenues civiles. Ils disposent d’une importante quantité d’armes à feu, des moyens de communications performants. tout le monde a peur de promener dans la forêt ainsi qu’à la savane qu’ils occupent. ils abattent systématiquement les bêtes de la réserve de la localité.
Après avoir nous transporter dans leur campement, on a vu des avions qui les ravitaillent tous les jours, en arme et tenue militaire », a indiqué un autre rescapé tout en soulignant que c’est à cause des frontières qui sont poreuses entre le Sud-Soudan, la R.D Congo et la Centrafrique que les éléments de la LRA entrent sans aucun contrôle.
En marge de la LRA , on signale le cas de braconnage par les sud-soudanais dans les environs de Bambouti et Djéma, des villes situées à l’extrême Est de la Centrafrique.
Vu tout cet état des causes, la population vit dans une psychose quasi illimitée et jette un discrédit aux autorités centrafricaines, qui non seulement, cède progressivement son territoire aux étrangers mais aussi ne s’occupe pas de la totalité de sa population, surtout celle frontalière avec la RD Congo et le Soudan et le Sud-Soudan.
Elle exprime son étonnement face à l’inertie de la MINUSCA qui, conformément à son mandat, avait rassuré qu’elle est déployée en Centrafrique pour garantir la sécurité de la population et de protéger le territoire centrafricain.
Dans l'attente des futurs Sangô Ti Kodrô, nous n’en dirons pas trop, mais juste assez pour que votre curiosité soit piquée !!!
La Redaction de SANGO TI KODRO
