Vendredi 1 Fevrier 2019 – Réunis depuis la semaine dernière à Karthoum , les 14 groupes armés et les autorités de Bangui n’ ont toujours pas trouvé de points d’accord .
Pour la première fois de hauts responsables du pouvoir à Bangui ont accepté de dialoguer , face à face à Khartoum , capitale soudanaise avec la quasi-totalité des chefs de groupes armés opérant sur le territoire.
Une dizaine de chefs de groupes armés parmi lesquels Ali Darassa, à la tête l’Unité pour la paix en Centrafrique se trouvaient à la première réunion officielle du dialogue.
Mais jusqu’ ici , les pourparlers ont porté sur les revendications des groupes armés, la question d’amnistie ,de la formation d’un gouvernement d’union nationale, sans grande avancée.
Selon un document , les groupes armés ont demandé la dissolution du gouvernement et la formation d’un gouvernement de sortie de crise” dont le Premier ministre serait issu de leurs rangs.
La question de l’ amnistie : le gouvernement refuserait de l’accorder aux chefs de guerre dont plusieurs sont sous sanctions onusiennes.
En l’état actuel des choses, “nous aussi on rejette leur accord et chacun rentre chez soi”, a lancé un représentant du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC)(FPRC).
Ces pourparlers , préparés par l’union africaine depuis 2017 doivent encore durer deux à trois semaines .
Pays de 4,5 millions d’ habitants , la Centrafrique a basculé dans le chaos en 2013 avec le renversement de l’ex-président François Bozizé,par la Séléka, coalition rebelle à dominante musulmane.