Le processus enclenché par le panel des facilitateurs de l'union Africaine touche à sa fin, la balle est désormais dans le camp du président Faustin Archange TOUADERA. Au terme de longues consultations, les quatorze groupes armés ont fini par remettre leurs revendications au panel de l'Union Africaine qui à son tour a remis au Président TOUADERA afin de fixer une date des assises entre gouvernement et groupes armés.
Les groupes armés se préparent activement pour la tenue de ses assises d'un autre coté, le gouvernement de l'autre peaufine également sa stratégie pour une sortie pacifique à cette crise. Les politiques tapis dans l'ombre mènent un autre combat. Ils ne comptent pas en rester là. Depuis la reconversion des principaux leaders des groupes armés en groupe politique met les hommes politiques véreux de très mauvaise humeur. Les leaders comptent mener désormais une lutte politique en opposition avec la lutte armée. Cette nouvelle n'est pas du gout de ceux qui espèrent tirer leur épingle du jeu. Les menaces incessantes des groupes armés ont fini par exaspérer la communauté internationale.
Le dernier reportage de France 24 faisait étalage d'une hypothétique puissance de feu du FPRC n'est plus à l'ordre du jour. Depuis le redéploiement des Forces Armées Centrafricaines (FACA) dans les zones à risques pour protéger la population et faire face aux éventuelles attaques a dissuadé plus d'un. Ajouter à cela, le nouvel accord de Coopération militaire avec une clause de défense change carrément la donne. L'armée est un outil de souveraineté, elle permet à chaque pays souverain de se protéger contre tout esprit malin qui tenterait de faire irruption tout au long de la frontière. Avec l'aide de nos alliés, le Président Faustin Archange TOUADERA tiendra l'une de ses promesses qui consistait à faire de l'armée Centrafricaine une armée de garnison.
Pendant que TOUADERA pense bien faire, les ennemis de la paix lui mettent les bâtons dans les roues et appellent certains leaders de groupes armés à ne pas céder à la manipulation de TOAUDERA. La nouveauté inventée en dernière minute est une probable menace de partition si l'amnistie venait a être refusée. C'est le droit des hommes politiques de faire de la politique, mais de là à brader l'avenir de tout un peuple juste pour se faire une table au conseil des Ministres est l'idée la plus saugrenue que nous n'ayons jamais entendue. Les batailles se font à tous les niveaux, ceux qui veulent avoir une promotion se posent également en défenseurs des groupes armés. D'autres qui ne sont jamais assis au conseil de Ministres se disent que c'est le moment ou jamais. L'offensive diplomatique du président TOUADERA ne changera pas grand chose tant que ces derniers seront entre ses pieds pour communiquer en temps et en heure les actions entreprises par ce dernier.
Le schéma est hautement pyramidal, le Chargé de Mission veut passer Conseiller, tan disque, le Conseiller veut passer Ministre, le Ministre veut avoir un ministère de souveraineté. Les ministres qui ont des ministères de souveraineté veulent passer premier ministre. Les Centrafricains connaissent surement celui qui veut devenir président à la place de l'actuel. Il nous semble superflu de le citer içi. Mais ne peuvent-ils pas attendre un peu ? 2021 est si loin que ça ? L'actuel locataire du palais de la renaissance a été élu de manière démocratique, il faudra attendre les prochaines échéances électorales pour espérer gouverner. Le peuple jugera qui de tous ces fauteurs de troubles il choisira pour mener à bien sa destinée.
La Redaction de STK