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ENFANTS SOLDATS

Miliciens de l'UPC (branche des ex-Seleka) devant un jardin d'enfants à Ngadja, province de Ouaka, en Centrafrique, le 25 janvier 2017.

Selon l'ONU, environ 20 % des élèves centrafricains sont aujourd'hui encore privés d'école à cause du conflit. Soit un petit Centrafricain sur cinq. L'organisation Human Rights Watch publie ce jeudi 23 mars un rapport pour dénoncer cette situation.

Dans de nombreuses préfectures du pays, des groupes armés, en majorité Seleka, occupent encore des écoles qu'ils utilisent comme bases ou comme baraquement. Par ailleurs, les écoles ont souvent été endommagées.

Soit il y a des combattants dans les écoles même, explique à RFI Lewis Mudge, chercheur auprès de la division Afrique d'Human Rights Watch et co-auteur de ce rapport, soit ils sont tout proches et empêchent les élèves d'y accéder. Soit encore les écoles ont carrément été détruites.

Livres scolaires vandalisés

Autre cas de figure, l'école est libre de tout occupant mais inutilisable parce que le matériel a été abîmé. « Ce que tous les combattants ont fait – soit anti-Balaka ou soit Séléka – ils ont brûlé les tables, parce que les combattants ont besoin de bois pour préparer des choses à manger », poursuit Lewis Mudge.

Les livres scolaires ont aussi été vandalisés : « des livres scolaires ont été brûlés par des combattants. Forcément, c’est les Séléka : pour vous punir on va brûler tous le matériel scolaire !»

HRW dit avoir constaté deux cas où ce sont des soldats de la MINUSCA qui occupaient des écoles, mais assure que dès que les hiérarchies ont été informées de la situation, celles-ci ont été évacuées.

 

Andre BODA

Tag(s) : #Securité, #Societe, #EDUCATION

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