Lors de la dernière cession parlementaire tenue à Bangui du 28 juin au 1 Juillet dernier sur l'insécurité, le ministre de la sécurité publique et de l'administration du territoire Jean Serge Bokassa pointe du doigt la communauté internationale d'être passive quant à l'évolution de l'insécurité qui perdure sur le territoire nationale.
" Des mandats ont été élaborés et remis aux partenaires pour nous aider à mettre la main sur ces criminels potentiels qui n'ont de cesse que de tuer. Mais rien n’a été fait. Nous avons des hommes prêts à aller sur le terrain défendre la population, mais les opportunités ne nous sont pas offerte par qui de droit. Que faire?". S'exclame le ministre de la sécurité publique et de l'administration du territoire Jean Serge Bokassa qui ne cesse de porter la responsabilité de l'évolution de l'insécurité sur la Minusca et autres forces internationales venues au chevet de la Centrafrique.
En effet, depuis le commencement de la crise en mars 2013, la Minusca et la Sangaris semblent ignorer leur raison d'être en Centrafrique qui n'est autre chose que de protéger la population civile contre la violence perpétrée par les hommes armés sur le territoire nationale. Malgré les cris et tapages faits par la population, rien n’a encore changé. C'est pourquoi dans son intervention en plénière, le ministre de la sécurité publique a sollicité l'appui de l'assemblée nationale en vue de l'aider à avoir les mains libres pour restaurer la sécurité sur l'ensemble du territoire.
Il convient de rappeler que dans la nuit de jeudi 30 juin dernier, les auteurs de l'enlèvement des 6 policiers la semaine dernière au quartier PK 5 auraient été déportés à Kaga Bandoro par les forces étrangères. Cette attitude témoigne à suffisance la complicité de la communauté internationale au coté des fauteurs de troubles. Comment peut-on concevoir qu'un petit groupe d'individus armés connus de nom et de résidence résistent-ils à cet arsenal de forces internationales présent sur le territoire centrafricain? Cette question demeure la seule préoccupation exprimée par la population centrafricaine qui devrait plutôt choisir un plan B.
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