Faire la politique n'est pas seulement une succession de mots, c'est aussi et surtout un engagement sincère pour la défense des intérêts du peuple, dire aujourd'hui que notre Pays le Centrafrique est en déshérence, c'est rien apprendre à l'opinion publique et malgré cette évidence, certains compatriotes connus pour leur positionnement politique en mutation permanente, veulent qu'on naviguent à contre courant de la réalité et passent leur temps à insulter la souffrance de nos compatriotes qui vivent dans les régions occupées par des criminels, en déclarant sur les réseaux sociaux que la situation s'est améliorée dans le Pays.
Monsieur Faustin Archange Touadera, Président de la République, Chef de l'état doit se méfier de ces promoteurs du procédé archaïque qui consiste à cacher la vérité ou à la travestir honteusement.
Pour être Président de la République, il faut être indépendant d'esprit et exclusivement attaché et attentif aux attentes du peuple, aujourd'hui le peuple centrafricain a besoin de la sécurité, Monsieur Faustin Archange Touadera doit le comprendre et sortir de son autisme en écoutant et en prenant en considération toutes les propositions pouvant aider le Pays à sortir de cette crise qui n'a que trop duré, de meilleures propositions peuvent également émaner de l'opposition.
Quand nous apprenons par la voix de l'honorable Anicet Georges Dologuele, Député de Bocaranga 1 qui avait initié le mois de Décembre 2016, une mission parlementaire dans la région de l'Ouham-Pendé, laquelle mission avait été saluée par un grand nombre de centrafricains et la communauté internationale, que de leur retour de mission, les Députés de l'Ouham-Pendé avaient fait des propositions concrètes pour des solutions simples au problème de l'insécurité qui gangrène leur région au gouvernement et à la Minusca, et que plus d'un mois après, aucune réponse n'est donnée à leur suggestions, nous nous interrogeons sur la volonté réelle du gouvernement centrafricain à sortir le Pays de ce bordel, et nous sommes tenté de conclure que les actuels tenants du pouvoir de Bangui ne se soucient pas du mal qu'ils commettent, mais de l'argent qu'ils gagnent!
Je nous invite à écouter l'honorable Anicet Georges Dologuele, au micro de la Radio Ndèkè Luka suite aux derniers évènements qui ont endeuillé la ville de Bocaranga.
Fred Gassia