Le coton faisait vivre puls de 1 million de personnes en république centrafricaine. Les signes sont positifs le coton centrafricain semble, doucement mais sûrement, sortir de la crise des quatres dernières années. Cette dernière a nécessité 2,3 millions d’euros d’investissements, financés pour un tiers par revigorée par des cours mondiaux en hausse.
Le chef de l’Etat, le gouvernement, le cabinet de l’Assemblée nationale et les Ambassades accréditées en Centrafrique sont attendus d’ici le 02 février 2017 à Bossangoa, Chef-lieu de l’Ouham, selon des sources concordantes. Ce séjour sera l’occasion pour le Président F.A Touadera de relancer les activités cotonnières et l’usine d’égrenage.
La ville de Bossangoa sera la capitale de la République Centrafricaine d’ici le 02 Février 2017. Cette nouvelle a été confirmée par plusieurs sources à la Présidence de la République et à Bossangoa où les autorités administratives de la ville et locales s’activent pour accueillir le Chef de l’Etat et sa délégation.
L’objectif de cette visite n’est pas encore connu, mais dans les coulisses, on évoque « le lancement de la campagne cotonnière dans l’Ouham et l’Ouham-Pendé et un conseil des ministres qui se tiendra dans cette localité ».
« Nous avons produit 100000 t de coton sur la dernière campagne, précise Honoré Feïzouré. Et nous prévoyons 22 000 t en 2016-2017. Notre objectif est de retrouver notre niveau d’avant la crise d’ici deux ans » Ces bonnes perspectives pourraient s’accompagner du retour du secteur privé.
Une source administrative contactée depuis la ville de Bossangoa, a confirmé des mouvements à Bossangoa en rapportant que « toute la ville se mobilise pour accueillir le chef de l’Etat, car les réunions se tiennent partout. Les habitants nettoient la ville, des organisations, associations et groupements embellissent Boston City ».
Cette nouvelle de la relance des activités cotonnières et de la société d’égrenage est un baume pour les habitants des Préfectures de l’Ouham et celle de l’Ouham-Pendé.
par Aristide Tossa